Un membre de l'Assemblée de l'État de New York propose une répression du vapotage dans les écoles

Nov 19, 2023

A.10547 modifie les réglementations locales afin que les adolescents surpris en train de vapoter puissent être tenus de participer à un programme d'arrêt du tabac créé par l'État.

Introduit par le membre de l'Assemblée Keith Brown, D-Northport, A.10547 modifie la loi actuelle sur la santé publique exigeant que les étudiants surpris en train de vapoter assistent à un programme de prévention, de contrôle ou de sensibilisation aux cigarettes électroniques ou aux produits de vapotage. Le projet de loi exige également que les parents ou tuteurs de tout mineur surpris en train de vapoter soient avisés.

"Les cigarettes électroniques sont un produit relativement récent et les fabricants avaient auparavant orienté le marketing vers les jeunes non-fumeurs, avec un large assortiment de saveurs sucrées d'e-liquides et de campagnes publicitaires", a écrit Brown. "De plus, certaines e-cigarettes ciblant les jeunes ont été conçues pour être petites et élégantes, et rechargeables avec des dosettes préremplies de liquide conviviales, ce qui rend l'appareil facile à dissimuler aux figures d'autorité. Une seule dosette contient autant de nicotine qu'un Paquet de cigarettes."

Se référant à EVALI, Brown a lié de manière inexacte le vapotage à la lésion pulmonaire. "Le département de la santé de l'État de New York a reçu de nombreux rapports de médecins de l'État de New York faisant état de maladies pulmonaires (liées aux poumons) graves chez des patients âgés de 14 à 71 ans qui utilisaient au moins un produit de vapotage avant de tomber malade."

Pendant ce temps, en 2019, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis avaient confirmé que l'épidémie d'EVALI n'était presque certainement pas liée au vapotage de produits à base de nicotine légaux. En testant les fluides pulmonaires de 29 des patients, l'agence avait découvert que tous les 29 contenaient de l'acétate de vitamine E, également connu sous le nom d'acétate de tocophéryle.

Dans cette optique, dans une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, les chercheurs avaient souligné que si dans un petit pourcentage des cas à l'étude, les participants affirmaient n'utiliser que de la nicotine et non du THC, il est fort probable que pour des raisons évidentes ils ont peut-être été réticents à admettre qu'ils consommaient des drogues illégales. Par la suite, le rapport susmentionné du CDC avait confirmé cela.

"Ceci est important car bien que tous les patients n'aient pas admis utiliser des vapos THC, la découverte d'acétate de vitamine E dans leurs poumons prouve essentiellement qu'ils vaporisaient effectivement des huiles THC", a déclaré le Dr Michael Siegel, expert en réduction des méfaits du tabac, faisant référence au Rapport du CDC. "Cela ne veut pas dire qu'ils mentaient; ils ne savaient peut-être tout simplement pas ce qu'il y avait dans le produit qu'ils vaporisaient, d'autant plus que la plupart de ces produits sont achetés au marché noir ou obtenus auprès d'amis ou de revendeurs."

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